Mercredi 12 mars 3 12 /03 /Mars 00:00

 

Nous avons pris le TGV ce soir pour rentrer sur Nantes. Ce fut le bazar pour accéder au train. L’affichage du quai d’embarquement eut lieu au dernier moment. Cependant en un quart d’heure tout le monde était à bord.

Comme nous n’avons pas pris nos billets ensemble, nous n’avons pas de place côte à côte. Un aimable voyageur me céda sa place. Nous avons deux heures à nous, deux heures pour bavarder, deux heures pour se frôler. Nous sommes près l’un de l’autre, l’accoudoir central baissé. Seuls nos coudes se touchent. Tu es tout de noir vêtue comme à ton habitude, toujours très élégante.

Lorsque les gens se sont enfin installés. Nous pouvons parler tranquillement et comme nous ne tenons pas à ce qu’on nous entende, nos visages se sont rapprochés, nos épaules se sont touchées. Je te respire. J’admire ton profil, tes cheveux, ton oreille ornée d’une boucle, la fine ligne de tes lèvres et de temps en temps tes yeux lumineux. J’aurais aimé que l’on soit face à face comme du temps des trains à compartiments.

Mon esprit s’est mis à divaguer, m’imaginant montant dans un de ces anciens trains. Je cherche un compartiment libre. Mais il n’y en a pas. Dans l’un, juste trois personnes, dont une jeune femme dans le coin fenêtre, dans le sens de la marche. Je m’installe face à elle. Elle te ressemble, même silhouette menue, même cheveux auburn, même yeux marron clairs. C’est une belle fin de journée, chaude. Elle est en jupe légère et chemisier transparent à manche courte. Je me suis excusé en m’installant. Elle a souri en rangeant ses pieds chaussés de sandales légères. Elle lit un magazine féminin. Moi je sommeille. Mais en fait, je ne cesse de la regarder les yeux mi-clos. Pour mieux me reposer j’allonge mes jambes. Et les secousses du train font que de temps en temps nos pieds se touchent. Elle ne semble pas s’en offusquer. À un arrêt nos deux compagnons de voyage s’éclipsent. Personne ne les remplace. Je me redresse un peu et essaye de lancer la conversation, bien sûr pour commencer sur la chaleur. Tu poses ton magazine et nous parlons de choses et d’autres. Nous nous sommes mis face à face. Il arrive que nos jambes se touchent, nos genoux même. Tu n’en prends pas ombrage. Bien au contraire ce jeu semble te plaire. Un moment tu croises les jambes. Tu les croises même très haut et ta jupe remonte. Mon regard n’arrive pas à se détacher de la blancheur de cette longue cuisse, belle cuisse musclée. Tes cuisses fermement croisées me donnent la liberté de les admirer à loisir mais ne me permettent pas de voir autre chose. Je suis rester tellement longtemps à les admirer que je dois rougir lorsque mes yeux remontent vers ton visage. Tu souris. Il me semble même, que tu as dégrafé le haut de ton corsage. Maintenant la naissance de tes seins apparaît ainsi que la fine dentelle d’un soutien-gorge crème. Nous continuons notre conversation. À un moment, sous l’effet de la chaleur peut-être, tu décroises tes jambes et tu t’étires faisant saillir une poitrine prometteuse. Je ne sais comment cela s’est passé mais en étirant mes jambes à mon tour, elles se retrouvent placées entre les tiennes. Tu tiens tes cuisses serrées. J’ai très envie de les écarter. Je ne sais comment tu vas réagir. Crier au scandale peut-être. Mais j’en ai vraiment trop envie. Alors doucement, en te regardant dans les yeux, j’écarte les jambes pour forcer les tiennes à s’ouvrir. Tu te laisses faire sans trop de résistance. Et petit à petit tes cuisses s’ouvrent. J’ai plongé mon regard. J’ai même l’impression que tu as remonté un peu ta jupe. Et le triangle blanc de ta petite culotte m’est dévoilé. Alors tu te penches en avant et poses tes mains sur mes genoux et remontes...

C’est à ce moment que tu me pousses du coude et me dis « tu rêves ». Je me retrouve dans le TGV. Mon état d’excitation n’a pas dû t’échapper car tu poses ta main sur mon genou. Tu me regardes et me souris. Je pose ma main sur la tienne. Il fait vraiment trop chaud dans ce train. Tu enlèves la petite veste qui te couvrait les épaules. Elles sont nues maintenant. En te réinstallant tu as relevé l’accoudoir central et tu t’es rapprochée. Nous sommes épaule contre épaule, cuisse contre cuisse. Malgré la toile de nos pantalons, je sens nettement la chaleur de ta cuisse. Bien sûr ton visage est si près que je ne peux m’empêcher de frôler de ma bouche, tes cheveux, ton oreille, ta bouche. Nos mains se prennent. Nos doigts se croisent. Tu appuies ta tête sur mon épaule, et moi ma joue sur tes cheveux. Brusquement nous échangeons un bref baiser. Mon désir est intense. Alors tu me dis que tu as sommeil et que tu aimerais mettre ta tête sur mes genoux. Nous nous installons ainsi. Tu t’allonges à demi en travers de la banquette. Ta tête repose en bas de mon ventre. J’ai une main sur ta hanche que je caresse doucement. Peut-être descendrais-je vers tes fesses. Tu glisses une main sous ta joue en guise d’oreiller. Ta main est sur mon sexe et ne reste pas inactive...

À J. mai 2006

 

Par erog1 - Publié dans : erog1 - Communauté : Ecritures Sensuelles
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