Mercredi 12 mars 3 12 /03 /Mars 00:00

 

C’est un beau samedi après-midi d’automne. Nous nous promenons dans les rues piétonnes, désœuvrés. Il y a beaucoup de monde. Ce n’était peut-être pas le jour idéal pour flâner en ville. Nous regardons les vitrines. Ferons-nous un peu de shopping ?

Tu regardes attentivement les vitrines des magasins de mode. Peut-être trouveras une petite jupe ou un ensemble à ton goût ?

Nous passons devant une boutique de lingerie (www.darjeeling.fr, www.arabesque-lingerie.com, publicité gratuite, mdr). Tu ne sembles pas très intéressée. Je m’y arrête pourtant et je t’invite à y entrer. Trouveras-tu là quelques jolis dessous qui pourront agrémenter nos rencontres. Et puis j’ai envie de te voir essayer quelques-uns un de ces ravissants petits bouts de tissus qui coûtent si chers.

C’est une boutique un peu ancienne tenue par deux dames d’un certain âge. Il y règne un curieux désordre. Les articles sont disposés dans de vastes bacs ou sur des cintres sur des portants. La boutique semble désuète pourtant on y trouve de tout et à la dernière mode. Tu te prends au jeu et décide d’essayer quelques soutiens-gorges. Avec l’aide d’une des vendeuses, tu choisis quelques modèles dans des tons bleus, des modèles plutôt classiques, fonctionnels. Et tu te diriges vers une cabine, refermant soigneusement le rideau derrière toi et me laissant seul désœuvré dans la boutique. Peu d’homme accompagne leur femme ici. Je ne sais où porter le regard. Tous ses sous-vêtements, certains très sexy m’invitent à les détailler mais je n’ose. Quelques femmes vont d’un bac à l’autre, hésitantes où même semblant se cacher. Peut-être n’osent-elles pas me monter ce qu’elles aimeraient porter. La vendeuse ouvre, un peu brusquement me semble t-il, le rideau de ta cabine pour te demander si tout se passe bien. Tu es le torse nu. Tu portes un soutien-gorge très simple dont tu essayes d’ajuster les bretelles. J’ai le temps d’en apercevoir les bonnets bien remplis. Tu as été surprise mais la vendeuse très professionnelle te dit que ce modèle te va très bien. Il te soutient parfaitement. Il est très confortable. Tout en refermant le rideau elle t’encourage à en essayer d’autres. Et puis elle se dirige vers moi, me disant que tu es tout à fait ravissante dans ce modèle mais que si je souhaite te voir en essayer d’autres elle te les portera. J’hésite lui disant que je préfère que tu choisisses toi-même. Elle me convie alors à parcourir le calendrier de chez Aubade qu’elles viennent de recevoir, les leçons de séduction. Elle me dit qu’il est magnifique. On le trouve d’ailleurs en librairie. Tu as écarté le rideau pour n’y passer que la tête. Tu appelles la vendeuse, un des soutien-gorges ne te va pas bien, trop grand ? Tu demandes à le changer. La vendeuse s’approche écarte de nouveau le rideau. Tu as la poitrine nue que tu masques d’un bras. Oui, je vais vous chercher la taille en dessous et elle se dirige vers un bac. Elle a laissé le rideau entrouvert. Tu me souris le bras en travers de la poitrine attendant patiemment qu’elle veuille bien revenir. Je te souris. Je te regarde, tes épaules, la naissance de tes seins, ton ventre. Elle revient avec d’autres modèles plus aériens me semble t-il, plus transparent, plus de dentelles. Elle referme le rideau et vient vers moi. Voulez-vous prendre un café où un thé me demande-elle ? Surpris par une si aimable intention, j’hésite, peut-être un thé. Et emporter par mon élan je regrette qu’il n’existe pas de salon d’essayage privé où je pourrais attendre confortablement en buvant ce thé. À mon grand étonnement elle me dit que si, elles ont un petit salon et si madame veut bien s’y rendre, elle se fera un plaisir de m’y conduire et de m’y servir du thé. Je m’approche de la cabine te parle à travers le rideau que tu écartes. Tu as le buste pris dans un ravisant petit soutien-gorge noir très ajouré. Je te fais part de la proposition de la vendeuse. Tu hésites un moment puis tu acquiesces en souriant. Bien sur, tu y seras plus à l’aise me dis-tu ? La vendeuse nous ouvre une porte tout à coté de la cabine. Tu t’y glisses emportant tes affaires et les soutiens-gorges que tu comptes encore essayer. C’est une toute pièce tendue d’un velours pourpre avec un sofa, une table basse, un paravent et une grande psyché. La vendeuse t’invite à te changer derrière le paravent. Puis s’esquive et revient bientôt avec un plateau sur lequel sont une théière marocaine et deux tasses. Une auréole de vapeur s’échappe de la théière parfumant la pièce d’une senteur orientale. Tu as enfilé un magnifique soutien gorge à corbeille en dentelles parme. Tu te regardes dans le miroir, d’un coté puis de l’autre me demandant ce que j’en pense. Confortablement installé dans le sofa, je regarde ton dos puis deux petits globes merveilleusement mis en valeur. Oui c’est ravissant annote la vendeuse, cela irait très bien avec un slip coordonné. Je te dis que tu devrais essayer. Tu sembles hésiter un peu et puis tu acquiesces. Je vais vous chercher cela madame dit-elle. Et elle retourne dans la boutique. Alors vraiment tu le trouves bien me demandes-tu ? Bien sûr tu es ravissante. Je ne peux détourner mes yeux de ton buste et ces deux petites barques qui contiennent tes ravissants petits seins. Je n’ose porter la tasse à mes lèvres de crainte dans l’émotion de ne pas y arriver. La vendeuse est revenue. Tu t’es éclipsée derrière le paravent, nous t’attendons. Elle t’a proposée plusieurs modèles, du string à la grande culotte. Que vas-tu choisir ?

Tu es de nouveau à t’admirer devant le miroir. C’est un tanga il me semble que tu portes, une large dentelle devant, mais peu de tissus derrière, juste ce qu’il faut pour séparer et mettre en valeur les deux lobes de tes fesses. C’est absolument ravissant. Tu fais quelque pas un peu hésitante. Je suis totalement sous le charme. Notre hôtesse : "oui cela vous va très bien. Portez-vous des bas ? Nous avons un très joli porte jarretelle assorti". Et pourquoi pas réponds tu un peu rouge de confusion tout en buvant quelque goutte de thé. "Je vais vous chercher cela". Tu es debout devant moi. Tu portes la tasse à tes lèvres. Je devine dans la transparence du tanga l’ombre de ton pubis. La blancheur de tes cuisses nues m’ensorcelle. Ton ventre bat au rythme de la respiration. Mon désir ne fait plus guère de doute. Elle est revenue avec ce nouvel accessoire et une paire de bas noir qu’elle prépare pour que tu les enfiles et ne te laisse même pas rejoindre le paravent t’aidant à fixer le porte-jarretelles dans le dos. Tu t’assoies à mes cotés pour mettre les bas et les fixer. Puis tu te diriges vers le miroir pour te voir. En toute apparence tu te plais ainsi les jambes gainées de noir puis une bande de peau blanche. Puis les secrets de ton sexe voilés de dentelle. Et ton ventre encore nu. Et tes seins fièrement maintenus. Tu as les joues un peu rouges mais tu rayonnes de joie.

La vendeuse semble apprécier. Elle intervient de nouveau : « nous avons aussi une guêpière ». Tu hésites. Je t’encourage à essayer. Elle s’éloigne. Tu t’approches et je te caresse la cuisse. La douceur de la soie me grise. Une légère toux, la vendeuse est là avec de nouveaux articles dans les bras. Plus de paravent maintenant, elle t’invite à ôter le soutien-gorge et t’aide à passer la guêpière. Mais il semble que ce premier modèle soit trop juste, elle n’arrive pas à fermer les attaches dans le dos. Tu as du mal à respirer. J’ai bien fait d’apporter la taille au-dessus dit-elle. Tu te débarrasses de cette camisole. Tes seins jaillissent, content d’être libérés. J’ai tout le temps de les admirer. Le second modèle te convient bien mieux. Elle l’agrafe dans le dos pendant que tu l’ajuste par-devant. Tu refixes les bas à la guêpière. Ils avaient roulé sur tes cuisses. Tu places confortablement tes seins dans les réceptacles. Ils sont gonflés. L’auréole des mamelons affleure au-dessus du bord de dentelle. Tes tétons sont prêts à en jaillir. Ta taille est finement ciselée. Tu es plus que ravissante.

Tu te regardes dans la psyché. Je ne perds pas une miette de ce spectacle. L’ondulation de tes épaules. Le frémissement de tes fesses nues. Le léger ballottement de tes seins. La douceur de tes cuisses gainée de soie.

Je vous laisse choisir nous dit la vendeuse, nous laissant seules. Tu t’approches de moi tout en séduction, roulant légèrement des hanches à la matière d’un mannequin. Je ne peux résister à la tentation. Je t’attrape par la main et te fais asseoir sur mes genoux. Nous nous embrassons longuement. Je caresse délicatement ton ventre et ta poitrine pour apprendre la douceur du tissu.

Tu te loves dans mes bras et ma main s’insinue entre tes cuisses.

De nouveau une toux, nous sursautons. Tu te relèves précipitamment, cherchant à cacher ta confusion. Je me redresse dans le sofa essayant de masquer mon érection.

Bientôt nous sommes de nouveau dans la rue, à moitié courant et gloussant comme des enfants fuyant la dernière bêtise qu’ils ont faite. Je t’ai offert cette magnifique parure gage de prochains émois.

À J. juin 2006

 

Par erog1 - Publié dans : erog1 - Communauté : Ecritures Sensuelles
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